samedi 5 septembre 2009

La belle femme

Une femme, la trentaine légère, vêtue d'une courte jupe noir laissant apparaitre des jambes fines et longilignes traverse la rue.
Deux mecs la cinquantaine mal portée sont au bar.
Mec1 : Tu as vu la bas, c'est plus agréable à matter que ta femme.
Mec2: ouais t'a raison, y a plus à matter que ma femme.

Bah j'espère que sa femme est tolérante. Parce que moi j'ai pas trouvé ça tres fin, même que je trouve ca carrément beauf !

samedi 29 août 2009

Je prenais le train l'autre jour, dans une ambiance un peu inédite pour moi, car le TGV était en effet rempli de jeunes militaires qui rentraient dans leurs casernes. La voiture bar était pleine à craquer et la bière coulait à flot ! C'était vraiment une ambiance surréaliste.
Cela aurait d'ailleurs inspiré sans doute des scénaristes de films de cul mais mon propos n'est pas celui la.

Je me suis interrogé sur une de nos spécificités bien française : le compostage des titres de transports.

Qui a deja voyagé à l'étranger en train cherche sur le quai le composteur mais ne le trouve et finit pas comprendre que ça n'existe tout simplement pas.

Alors quelle est l'idée du compostage ?
Composter son billet, c'est lui imprimer des informations (date, heure, gare de départ) et éventuellement lui faire une marque (avant le billet était amputé d'une petite partie demi circulaire, et aujourd'hui un petit triangle est gaufré sur le papier)
Le contrôleur viendra ensuite dans le train faire lui aussi son petit trou dans le billet.

A mon avis une des ces opérations est inutile (sans doute puisque personne d'autre ne le fait...)
A quoi sert de composter son billet : tout simplement empêcher son remboursement au cas où on ne serait pas contrôlé dans le train, c'est à dire qu'on a anticiper tout simplement le fait que quelqu'un ne fasse son travail (à priori pour une raison indépendante de sa volonté... mais le fond du probleme est bien celui la...)

Alors certains pourraient pinailler et me dire que dans le cas d'un abonnement il faut bien dater la carte d'abonné, je pourrais alors dire que le contrôleur peut être armé d'un outil très efficace : le stylo !

D'ailleurs nos amis suédois ne s'y sont pas trompés : les contrôleurs ne sont pas armé d'un poinçonneur mais tout simplement d'un stylo et valide le billet d'un grand "V" efficace et pas cher.

Tout ca pour dire que je me souviens que ce débat s'était posé au moment la SNCF changeait ses composteurs (vous savez les grosses bornes oranges qui sont devenues jaunes maintenant). Cela avait couté plusieurs environ 6 millions d'euros pour remplacer une machine par une autre sans évolutions notables (car le composteur n'est qu'un imprimante, il ne lit même pas la piste magnétique du billet). Sans oublier que le cout de ces machines n'est pas négligeable.... voila peut-être un moyen de faire quelques économies....

vendredi 28 août 2009

Maisons & Travaux

Toujours pour rester dans le trip magazine, il y a quand même un aspect qui est souvent négligé quand on est un jeune gay qui se laisse guider parfois par ses hormones : c'est l'analyse décoration avant ou après un plan cul.

C'est vrai, en fait si on part du principe que la déco d'un logement, et aussi le type de logement (du genre cage à poules ou grand 110m2-parquet-mouloure) dépend du niveau de vie de l'occupant on a peu de chance de passer d'une categorie à une autre.
Dans la vie en général, grosso modo le plus gros de nos amis a à peu près le même niveau de vie que soi et donc a peu près le même type de logement.
Partant de ce constat j'avais donc peu de chance de voir de très beau appartement ou de très petits (étant moi meme dans la moyenne française)
C'etait sans compter sur mon amour des beaux garçons et du contact humain entre mâles.

Cela m'a toujours beaucoup amuser de faire une petite analyse de la déco du mec qui me recevait. En principe je ne faisais pas cela pendant que j'avais sa queue dans le cul (sauf si le gars était un piètre coup au lit....mais je m'éloigne...)

De mes nombreuses aventures j'ai donc pu voir ce qui ce faisait de mieux dans le type d'appartements parisiens : peinture blanche, meubles noirs laqués et lustre design, canapés immense où les plus audacieuses positions pouvaient être prises.

J'ai aussi vu les appartements où les meubles étaient plus que dépareillés, le ménage plus que douteux (du genre "mais la caisse du chat occupe toute la salle de bains ??")
Je me souviens ainsi de ce couple qui vivait dans un grand bazarre et dans un appart pas franchement propre : les vieilles tasses du matin pas lavées depuis quelques jours, les vitres vraiment dégelasses....
Franchement moi ca m'aide pas à bander tout ca !

Tout ca pour dire que même pour un plan cul je suis sensible aux ambiances : mettre deux trois bougies, un appart rangé, une déco clean ça me donne d'avantage envie de baiser ! Baiser avec un beau mec dans un décor moche c'est un peu nul, j'aime le beau dans son ensemble, le mec et l'emballage !
En je dois dire que dans ma déco il y a sans doute de moi et de me plans culs !

Alors n'oubliez pas d'aller faire un petit tour dans votre magasin de meubles préférés ! (un suédois cela me va bien !)

jeudi 27 août 2009

Oser le magazine

Voila c'est parti il faut que j"écrive un premier article... la page blanche ne m'a jamais fait peur et même si les débuts sont un peu difficiles en général la suite vient toute seule.
L'envie de réécrire est revenue un peu à la suite d'un article posté sur un blog que je lis de temps en temps : un article sur le coming out, très bien écrit et qui a fait revenir en moi plus que le gout d'une madeleine de Proust : sa recette entière!

Cette période des premiers émois amoureux, des cette période d'acceptation me semble maintenant fort loin, (même si de ce coté la j'ai encore des étapes à franchir). Cela me rend un peu nostalgique de cette période de doute, celle où on se demande comment vont réagir les gens face à la découverte de notre homosexualité, celle on l'on frissonne de curiosité et de peur en rentrant dans son premier bar gay, les sensations liées aux prémières expériences sociales de la gayattitude. Je me souviens encore de mes petits stratagèmes pour acheter un "têtu" : aller dans tel kiosque à ce moment précis de la journée, venir deux jours plutot pour repérer ou est ranger ce fameux magazine....
et la j'exagère à peine...
A chaque ce fut une épreuve, une véritable petite victoire sur moi-même : j'ai acheté un magazine ouvertement gay et le vendeur n'en a rien à faire : finalement c'est peut etre pas honnteux d'aimer les garçons alors ?
non je sais pas il faudra attendre le mois prochain et aller dans un autre kiosque voir si le vendeur s'en fout (et peut être même qu'il te proposera d sortir avec lui.. euh la ca tient du film de cul ! rêve pas !)

Bref cet article a fait revenir en moi tous ces souvenirs que j'avais un peu mis de coté. Et je me demande un peu si ce n'est pas à cette période que je suis vraiment rentré dans l'age adulte (même si je l'étais légalement depuis presque deux ans ), est ce que l'age adulte c'est la période où l'on assume ces choix, ce que l'on est ? Est ce le moment aussi on l'arrête de ressentir des sensations pour un acte qui est quand même des plus simple.

Pour moi cela a été mon premier acte militant à moi-même ! oser acheter un têtu... bien maigre défi mais tellement important pour moi. Ce qui me rend un peu nostalgique maintenant c'est que oser acheter un têtu n'est plus vraiment un acte à sensation!
D'autres diraient " moi pour me procurer des sensations je fais du saut à l'élastique et toi ?
Moi j'aurais répondu : Ah bah.... moi....je...je vais acheter le dernier têtu !

L'article en question : http://www.mindthegap.me/